illustration des jeux d'argent en ligne

Malgré un succès grandissant en 2020, les casinos en ligne restent interdits

Strictement régulés et prohibés depuis 1836, les jeux d’argent et de hasard restent, sauf exception, un monopole d’État. il aura fallu attendre près de 180 années pour que la loi du 12 mai 2010 autorise enfin, ce marché à s’ouvrir à la concurrence. Cela étant dit, cette brèche n’aura profité qu’à 3 types de jeux : les paris sportifs, les paris hippiques et enfin, le poker. Tous ce qui s’apparente aux casinos en ligne reste à ce jour strictement interdit sur notre territoire. Seule sa version physique est autorisée mais sous stricte surveillance du ministère de l’intérieur

L’exception à la Française

Fidèle à sa position ferme en ce qui concerne les jeux de hasard et les casinos, la France fait cependant figure de dinosaure en matière de régulation et conserve jalousement son monopole. En Europe, de nombreux pays comme la Belgique, l’Espagne, La Suède ou encore le Danemark ont revu la donne et ouvrent leur marché aux exploitants triés sur le volet. Toutefois cette interdiction ne remet pas la détermination des joueurs en cause. En effet, le régulateur affirme chiffres à l’appui, qu’il n’y aurait pas moins de 500.000 joueurs en ligne profitant de l’ouverture de nos voisins européen en la matière. Ainsi, il est possible de retrouver, et ce même en plein confinement de jeux tels que les machines à sous, la roulette, le blackjack ou encore le dice sous leur forme numérique. Cela au risque et périls des joueurs car si pris sur le fait, n’oubliez pas qu’il est strictement illégal en France de jouer ou même de s’inscrire sur des sites de jeux d’argent en ligne non approuvés par l’État. Et en dehors de la FDJ et autres PMU, le paysage en la matière reste restreint au grand dam des joueurs et autres fans de paris sportifs.

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Vers un assouplissement de la règlementation ?

Bien que pour l’État, ne pas autoriser le jeux de casino en ligne, comme le dice (un jeu de dés très populaire) et les machines à sous est un clair manque à gagner, il est prouvé que ces derniers, lorsque présentés sous leur forme numérique, représentent un risque accru d’addiction et de jeu excessif comme nous le rappelle l’Autorité nationale des jeux (ANJ, ex-Arjel) dont le pouvoir de régulation s’étend désormais depuis 2020 aux casinos physique et non uniquement au jeux d’argent en ligne et dont le rôle est d’interdire l’accès aux jeu d’argent aux mineurs et de limiter le plus possible les risques financiers pour les joueurs.

Yohann G.