Security Operation Center

SOC aka Security Operation Center – Définition

Essentiellement gérée par le SOC, la sûreté numérique est au cœur des préoccupations des entreprises du troisième millénaire. Le Security Operation Center utilise des technologies de pointe pour prévenir tous les incidents informatiques possibles. Ces quelques lignes vous en disent davantage.

Qu’est-ce que le SOC ?

Le SOC n’est pas un énième département d’une entreprise du CAC40. Il s’agit davantage d’un ensemble d’infrastructures composées d’unités de sécurisation. Les puissantes machines sont conçues pour surveiller et analyser les dispositifs de protection. 24 heures par jour et toute l’année, les algorithmes détectent d’éventuelles failles, notamment les portes dérobées créées par des cybercriminels infiltrés. Le SOC identifie et élimine les menaces de type Force brut.

Le Security Operation Center s’appuie sur des processus sans cesse perfectionnés. Il emploie également des logiciels de détection des menaces numériques. Divers scénarios sont prévus pour chaque cas de figure. Les réactions changent notamment en fonction de l’ampleur des préjudices. Tout le système fonctionne grâce à des analystes et des ingénieurs spécialisés en sûreté numérique. Leurs qualifications leur permettent de mettre en place des processus conformes aux réglementations et aux normes en termes de traitement d’informations sensibles.

Les équipes techniques sont parfois supervisées par des managers. Le but de cette hiérarchisation du personnel des SOC est avant tout de gagner en réactivité. Chacun a un rôle précis à accomplir. Certains se concentrent sur les serveurs. D’autres s’intéressent aux terminaux d’utilisateurs ou aux réseaux. Une attention particulière est aussi portée sur les bases de données, surtout pour les sociétés proposant des prestations Cloud.

Que fait le personnel du Security Operation Center ?

L’équipe SOC ne conçoit pas des mesures préventives. Elle doit davantage s’assurer à ce que les tâches courantes se déroulent correctement. Le personnel veille sur le côté opérationnel. Les analystes surveillent sans arrêt des paramètres pour détecter, identifier et signaler les incidents. Chaque entreprise a ses propres besoins en matière de cybersécurité. Certaines structures s’intéressent à la cryptanalyse. D’autres se focalisent sur le reverse ingeneering.

L’ensemble du personnel SOC obéit à une stratégie générale instituée par les dirigeants de l’entreprise. Ces décideurs fixent des objectifs précis pour chaque poste. En effet, le Security Operation Center se compose d’une équipe pluridisciplinaire. Dans certaines situations, l’entrepreneur reconnaît les types de menaces auxquels son SOC doit prêter attention. Parfois, les pirates s’infiltrent dans le système informatique d’une société par un département à la marge des NTIC.

Pour rappel, le SOC désigne une infrastructure technologique, non un département. Elle se compose essentiellement de pare-feu et de IPS/IDS. Le dispositif inclut aussi des logiciels de détection de failles. Diverses sondes et des méthodes pour dresser la traçabilité des opérations sont mises en œuvre (SIEM). En d’autres termes, les flux de données sont continuellement analysés. Les collaborateurs manient la télémétrie, le syslog et diverses technologies au quotidien.

Le SOC surveille également les vulnérabilités des réseaux et des terminaisons afin de protéger les données sensibles et de se conformer aux réglementations industrielles ou gouvernementales.

Quel intérêt d’investir sur ce genre d’infrastructure ?

Le SOC contribue significativement à la sécurisation d’une entreprise. Il évite les fuites aux lourdes conséquences en cas d’infiltrations. La détection d’incidents revient nettement moins chère que des actions correctives. Parfois, de simples excuses ou la carte de la transparence ne suffisent pas à rassurer les consommateurs lorsque leurs informations personnelles sont exfiltrées.

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L’analyse des réseaux, le scan des postes, le nettoyage des serveurs ainsi que le filtrage des bases de données sont des opérations pouvant être automatisées. L’équipe technique doit juste garder un œil sur les vérifications faites par de puissants algorithmes. Les incidents sur les datas peuvent causer de lourds préjudices aux concernés. Une situation catastrophique peut survenir si les entreprises reconnaissent tardivement qu’il y a une faille dans leurs fonctionnements.

Un SOC bien élaboré permet de prendre des enseignements pour l’avenir. Les logiciels d’analyse retiennent l’heure d’infiltration, le type d’attaque et le genre de brèche exploitée. La sécurité peut ainsi être renforcée au fur et à mesure. En matière de cybercriminalité, il n’y a rien d’acquis. L’idéal serait de réussir à déjouer la ruse des pirates informatiques. Cela dit, les hackers qui parviennent à perturber les systèmes en place montent le niveau d’un cran à chaque tentative réussie.

Quelles sont les forces et faiblesses du SOC ?

Les forces

  • Basé sur des analyses, le SOC mesure le facteur humain dans un processus. Il reconnaît rapidement si un incident est dû à l’inattention, une erreur de manipulation ou à un geste prémédité.
  • Le Security Operation Center est plus focalisé sur les faits et les actions comparées aux autres départements qui travaillent sur d’hypothétiques scénarios. Il peut directement donner des conseils pratiques aux collaborateurs.
  • Les collaborateurs au sein du service agissent contre les menaces en écartant les éventuelles sources dangers. Ils répondent également aux besoins de l’entreprise et du client et travaillent dans le cadre de leur niveau de tolérance de risque.

Les limites

  • Actuellement, les pirates parviennent à déjouer les barrières telles que le pare-feu ou IPS. Les logiciels ne peuvent pas encore remplacer la capacité d’analyse d’un être humain. Le cerveau est capable de gérer des mécanismes non inscrits dans le manuel.
  • Le SOC constitue un poste de dépenses supplémentaires, surtout lorsque son utilité n’est pas démontrée par des menaces déjouées. Il faut investir sur de puissants ordinateurs et consommer davantage d’énergie pour une fonction qui ne crée pas directement de la valeur.
  • Les analyses continuelles ne font que prouver la vulnérabilité d’une société. Si un pirate s’empare des renseignements sensibles, les conséquences pourront être graves.
  • Les experts en SOC peuvent changer de camp en rejoignant une entreprise concurrente. De nombreux exemples démontrent que les analystes peuvent même mettre leur savoir-faire au profit de mouvements activistes.
Yohann G.