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Sundar Pichai, au commande de la société technologique Alphabet, s’est récemment exprimé sur la façon dont il envisage de diriger l’une des compagnies les plus importantes de la planète. Il l’a fait lors d’une conférence organisée par l’école de commerce de l’université de Stanford.
Depuis quelque temps déjà, Google -dont Alphabet est la maison mère- fait face à certains défis. Le géant est notamment critiqué pour son retard apparent en matière d’intelligence artificielle générative, se trouvant en retrait d’autres firmes indépendantes majeures telles qu’OpenAI, soutenue par Microsoft. Par exemple, le langage de modèle de programmation de Gemini d’Alphabet a essuyé des critiques pour avoir généré des images étrangement inexactes de situations historiques.
Le rôle de questionneur fut assuré par Jonathan Levin, directeur de la Stanford Graduate School of Business. Non considéré comme un interlocuteur hostile, Levin a réussi à obtenir des Pichai certains éléments clés en termes de réflexion stratégique.
Un des sujets centraux a été le défi que représente le maintien de l’innovation au sein d’une entreprise comptant près de 200 000 employés, et faisant face à de multiples startups cherchant à ébranler ses activités. A cet égard, Pichai a souligné l’importance de favoriser une culture de prise de risque.
« L’une des fonctionnalités de base de la technologie est que vous pouvez constamment avoir une équipe externe qui développe quelque chose de remarquable.. J’ai toujours pensé que quiconque dans un garage pourrait venir avec une idée plus brillante. Comment une entreprise peut-elle alors continuer à se développer rapidement ? Comment promouvoir une culture qui n’hésite pas à prendre des risques ? Ce sont des choses auxquelles il faut travailler très dur », a-t-il déclaré.
Pichai a évoqué la question de la gestion de la récompense au sein d’une entreprise technologique. Il a débattu des manières appropriées pour stimuler l’effort, la prise de risque et la bonne réalisation d’un projet, au lieu de se concentrer uniquement sur les résultats.
Autre sujet abordé, l’histoire expérimentale de Google avec les lunettes connectées Google Glass, qui n’ont pas eu le succès escompté. C’était cependant un pas important dans le monde de la réalité augmentée. Pichai a également mentionné le programme Google Labs, comme tentative de retourner aux racines de la compagnie, permettant aux employés de tester et de publier plus facilement des prototypes internes sans se focaliser sur le poids de la marque Google.
Enfin, Pichai a confié être extrêmement enthousiaste au sujet des dernières avancées du modèle Gemini de Google. Cette technologie, capable de gérer simultanément différents types de données, offre des perspectives d’évolution significatives pour l’entreprise. Par ailleurs, il a souligné l’intérêt de lier différentes réponses pour proposer des flux d’informations plus efficaces, permettant par exemple de simplifier la gestion des factures dans des établissements tel que l’hôpital de Stanford.
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